On attendait avec une certaine impatience le nouvel opus d’Emilie Simon. Depuis 2009 et The Big Machine, entièrement en anglais, nous avions aussi quelques craintes. Elle nous avait habituée à un certain mélange talentueux français/anglais déjà entreprit dès son 1er album éponyme en 2003, avec la reprise sulfureuse des Stooges I wanna be your dog, l’irrésistible titre Flowers ou encore Blue Light. Avec ce dernier opus, Emilie Simon revient à ce subtil mélange si particulier qui fait assurément son succès. Dans un style encore différent de Emilie Simon (2003) Vegétal (2006), ou The Big Machine(2009), Franky Knight nous transporte dans de nouveaux mondes, jouant entre mélancolie, journal intime musical (cet album est dédié à François Chevalier, disparu brutalement en 2009), et ambiance aérienne optimiste. Elle signe également par cet album sa participation à la bande originale du film La Délicatesse des frères Foenkinos.