Enfin ! On prend les mêmes et on recommence ! Après 11 ans d’absence toute l’équipe de la Vérité si je mens débarque sur nos écrans, et ce n’est pas pour déplaire aux fans de la première heure. Des critiques peu élogieuses à leur égard mais tant pis, moi j’en suis.

Eddie, Dov, Patrick, Ivan et Serge – excellent ! – sont plus en forme que jamais et ça se voit. Leur complicité quasi magnétique et leur humour ultra exagéré atteignent même les plus réticents. Mais pas de mauvais esprit, dans la salle, seuls les adeptes de la série, ravis et excités par ce nouvel épisode.

Prenez des chinois à la conquête du monde, des juifs, du fric, du commerce, des « Yalla ! », toujours plus de clichés et une bonne dose de bonne humeur, mélangez le tout et cela donne une intrigue efficace tenue jusqu’au bout, et une franche partie de rigolade. Amitié, trahison, vengeance, amour – je ne vous dirai pas qui – tout est là.

Alors Oui ce n’est pas le film de l’année, Oui ce n’est pas un chef d’œuvre du septième art – aucune chance dans la course aux oscars – mais un super film à voir entre amis, fait par des amis, et des répliques qui promettent d’être cultes.

Un José Garcia mythomane, magouilleur, irresponsable et fantasque, bref: GÉNIAL. Sans parler d’Enrico Macias – carrément tordant – et d’un Gilbert Melki surprenant. Notons la participation de Léa Drucker, en une très sérieuse inspectrice des impôts.

Les acteurs donc, ces garçons et ces filles qui font du film une histoire rocambolesque, relevée et déjantée.

Mais l’ingrédient magique… c’est la musique ! Et les youyous qui s’élèvent de la salle sur fond de « Ya Habibi Yalla » à la fin de la séance ne sont pas la pour me contredire…

L’humour juif, on l’aime ou on ne l’aime pas. Mais à en croire les mines réjouies des spectateurs à la sortie du cinéma, la recette marche encore.

Alors on n’aura que faire des mauvaises critiques, parce que, la vérité, cette aventure, c’est avant tout une histoire d’amour entre les acteurs et le public. Yalla !