Prometheus, les mystères de la Création

Dans cette réalisation de Ridley Scott, on reste émerveillé devant la beauté crépusculaire d’un film entre Alien et Blade Runner. Il prend le meilleur de ses premières réalisations pour revenir au commencement d’Alien et poser la genèse d’une nouvelle trilogie de SF. Maître de la tension dramatique et de la claustrophobie intersidérale, il est un peu en dessous des précédents chef- d’œuvres, tout en offrant un spectacle épatant en terme d’image et de réalisation. L’homme reste un bon exécutant dans le film de genre.

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« Shame », il ne faut pas avoir honte de l’homme moderne.

Un film où Michael Fassbinder est filmé de près, où il peut se mouvoir nu devant la caméra sans honte. La vision du réalisateur nous place tour à tour spectateur de la vie du personnage de Fassbinder, Brandon, et en même temps dans les orbites de Fassbinder. On ressent sa montée de pulsion sexuelle, irrésistible et irrépressible. On découvre l’effet que fait Brandon sur les femmes qu’il rencontre comme si c’était nous assis dans ses chaussures. Sans gêne, sans honte aucune, il soutient son regard sur sa proie, tout animal sexuel qu’il est, qu’importe s’il la déshonore ou pas. Elle peut être jeune, mariée, prostituée… Il carbure au redbull, et a cette obligation inscrite dans sa chair : se masturber encore et encore. Chez lui, au travail. Il lui faut sa ration de porno. Chaque femme qu’il croise, il imagine qu’elle est docile, excitée par sa présence.

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